Benjamin Frugier, un expert en développement industriel à la tête de la FIM
Passé par Valeo et l’Union de normalisation de la mécanique, Benjamin Frugier prend la direction générale de la Fédération des industries mécaniques, avec pour ambition de guider entreprises dans un contexte de transitions numérique et écologique. Ses priorités : compétitivité, digitalisation et décarbonation.
Il a été l’un des invités de la toute première édition de MP L’Emission, le 30 mars 2021. Alors directeur du développement des entreprises et projets à la Fédération des industries mécaniques (FIM), Benjamin Frugier est devenu, depuis le 4 novembre, le directeur génération de la puissante fédération qui rassemble 17 syndicats professionnels.
Le successeur de Philippe Contet affiche une solide expertise dans des domaines clés tels que la réglementation du numérique et des produits, la finance durable, le développement industriel et le commerce international. Cet ingénieur diplômé en mécanique des fluides numérique à Centrale Nantes a piloté de nombreux projets stratégiques, notamment autour de l’innovation, de la politique industrielle et du développement durable. Après avoir travaillé chez Valeo, spécialement en tant que chef de projets, il a rejoint l’UNM, l’Union de normalisation de la mécanique, où il anima plusieurs commissions, avant d’intégrer la FIM.
Interopérabilité des équipements
Désormais, ses missions sont multiples, mais elles s’articuleront autour de trois piliers. Celui de la compétitivité, en aidant les entreprises mécaniques à la renforcer par l’innovation, et en les accompagnant à la fois sur « la fiscalité et la simplification, dans un environnement de plus en plus complexe et incertain », souligne le nouveau directeur général. Le deuxième pilier sera celui des technologies numériques : « Avec l’essor des réglementations relatives à l’intelligence artificielle, à la cybersécurité et aux données, et de l’interopérabilité des équipements, la digitalisation est au cœur de la transformation industrielle », constate-t-on au sein de la FIM, pour qui, si ces technologies offrent des opportunités, elles présentent aussi des risques, que l’organisation professionnelle « s’engage à anticiper et à accompagner ».
Enfin, la décarbonation a été choisie comme troisième pilier. Benjamin Frugier et son équipe poursuivront les actions menées pour aider les entreprises à réduir leur empreinte carbone, en travaillant sur la réglementation, mais aussi sur les normes et outils développés par le Cetim et l’UNM. « La décarbonation doit par ailleurs être un outil pour bénéficier d’un avantage comparatif, dans un environnement économique très concurrentiel », pointe le directeur général.
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