Le Cetim-Ctdec aura aussi sa plateforme partagée
Sur le modèle d’une UPDP (Unité pilote à dispositif partagé), qui consiste à partager un moyen de production à plusieurs, avec l’assistance d’experts, le Cetim-Ctdec projette d’ouvrir, d’ici la fin d’année, une plateforme dédiée à la fabrication additive. Un lieu qui « permettra aux industriels d’accéder à cette nouvelle technologie, sans avoir besoin d’investir dans une machine », décrit Stéphane Maniglier, expert en veille technologique au centre technique de l’industrie mécanique et du décolletage, implanté à Cluses (Haute-Savoie). En plus d’apprendre à maîtriser l’impression 3D métal, les utilisateurs recevront des conseils sur la manière de contrôler ces pièces, de les qualifier, voire de les vendre. Le Cetim-Ctdec veut fournir une offre globale sur l’ensemble de la chaîne de valeur et l’intégration industrielle de ce nouveau procédé de fabrication.
A l’image de MI-3D, la plateforme du Cetim construite autour de cette technologie et inaugurée le 13 novembre 2017 à Saint-Étienne (Loire), celle de la vallée de l’Arve, berceau du décolletage français, sera lancée avec des industriels partenaires, lesquels bénéficieront de la plateforme, moyennant un ticket d’entrée.
Quant à la technologie visée, car il y existe plusieurs moyens d’imprimer des pièces en 3D, Stéphane Maniglier parle du Metal Binder Jetting (MBJ), « celle qui est la plus pertinente pour la vallée ». Une technologie développée par le Suédois Digital Metal, qui présente de nombreux avantages pour la production de pièces de petites tailles. La même technologie employée au Cetim stéphanois.