Mont-Blanc Industries : un pôle bien noté
Avec 84% des objectifs atteints à mi-parcours, la structure qui fédère les entreprises d'usinage de haute précision et de mécatronique a reçu les conclusions d'un audit, commandité par la Direction générale des entreprises.
Un rôle économique important à la fois en Haute-Savoie et dans toute la région Auvergne Rhône-Alpes et un modèle pertinent. C’est, en résumé, ce qui ressort du rapport d’évaluation à mi-parcours du pôle de compétitivité Mont-Blanc Industries, dédié à l’usinage de haute précision et la mécatronique.
L’audit, commandité par la Direction générale des entreprises (DGE) et le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), relève notamment qu’en 2015, parmi les 304 membres, dont 87% de PME, 80% ont bénéficié d’au moins une action labellisée par le pôle, et en moyenne chaque entreprise bénéficie de huit actions par an. « Cela traduit la pertinence des 123 actions proposées et l’implication des membres », écrivent les auditeurs des cabinets EY, Technopolis et Erdyn, qui ont mené l’étude sur le pôle haut-savoyard. « Modèle enraciné dans un écosystème dynamique », indiquent-ils, Mont-Blanc Industries « a prouvé depuis 10 ans son efficacité au service des entreprises industrielles ». Il en ressort aussi que « 84% des objectifs fixés dans le contrat de performance 2012-2018 » ont été atteints.
Le rapport détaille la pertinence des actions du pôle, comme l’effet de levier sur le PIB généré par les entreprises du pôle, qui est d’un facteur 1 000 (2,5 milliards d’euros) ou encore les 120 emplois générés par les groupements d’employeurs créés par le pôle qui « permettent de réaliser une économie de 2,3 millions d’euros, qui avoisine le montant de la subvention globale à la filière, et ceci n’est qu’un des 123 services proposés aux entreprises ». Et d’ajouter que le coût annuel de cette politique publique de soutien à l’économie et l’emploi était « particulièrement frugal », de l’ordre de 100 euros par salarié et par an.
Améliorer la performance globale de l’entreprise
Au-delà des projets de R&D, Mont-Blanc Industries a mis en place, dès avant la phase 3 de la politique des pôles de compétitivité en France, un ensemble d’actions originales, visant à améliorer la performance globale de l’entreprise. Il s’agissait alors des instruments financiers (prêt à taux zéro, fonds d’investissement), du salon de promotion des métiers industriels (Smile), de la création de groupes marchés et d’un service d’intelligence économique, ou encore les groupements d’employeurs. A cela s’ajoute, poursuit le document, le label Mont-Blanc Excellence Industries, qui vise, à partir d’un diagnostic complet à 360° et un plan d’actions, à accompagner l’entreprise tous les deux ans vers une démarche de progrès continu.
Les auteurs de cette étude arrivent à la conclusion que toutes les performances « s’inscrivent dans la continuité des résultats obtenus lors de l’évaluation de 2011 qui avait classé Mont-Blanc Industries en catégorie 1, pôle très performant, aux côtés de 19 autres pôles de compétitivité, pour certains à vocation mondiale ».