Les avantages d’une huile GTL
En sortant une gamme gas-to-liquids, Oemeta Chemische Werk augmente à la fois les performances de lubrification et la durée de vie des outils.
La nouvelle gamme de fluides de coupe Oemetol gas-to-liquids (GTL) d’Oemeta Chemische Werke avait été présentée par Usocore, en mars, lors du salon Industrie Paris, et Luc Crespel, responsable technico-commercial, avait alors évoqué que trois producteurs machines avaient récemment approuvé « nos nouveaux produits synthétiques » pour le travail et l’usinage des métaux.
Il faut savoir que dans le processus GTL, les huiles de base très pures, synthétiques, et donc sans huile minérale, sont issues du gaz naturel. Surtout, celles-ci sont sans nitrogène organique, sans métaux lourds, ni zinc ou autres composants chloriques. « Elles montrent des prestations de performance excellente », assure Usocore, qui dévoilait, à Paris, notamment son produit Oemetol 605 GT, développé spécialement pour les processus de honage, et le 620 GT, un produit de rectification dernière génération, basé sur des huiles GTL.
« En plus des certifications d’approbation, les producteurs machines sont satisfaits de l’absence d’odeur, de l’évaporation très faible, de la bonne mouillabilité, ainsi que des besoins en rajout limités », détaille Luc Crespel, dont la filiale française est située à Lille (Nord).
Perçage profond
Grâce à des performances de lubrification et des durées de vie des outils allongées, la gamme Oemetol GTL convient à l’usineur. Des produits qui sont recommandés pour les processus standards d’usinage et de rectification, jusqu’aux opérations de perçage profond, pour les matériaux ferreux et non-ferreux.
Parmi les atouts de la gamme Oemetol GTL, on relèvera une perte en masse par évaporation (essai test Noack à 200°C) passant de 44% pour les huiles minérales à 6,50%, ce qui donne une diminution de 85% de la consommation. Quant au point éclair, celui-ci augmente de 40%, assure Usocore, en comparaison avec des huiles minérales : « Une amélioration substantielle pour la sécurité en général, qui peut fortement diminuer les coûts liés à l’assurance sur les sites de production », note l’entreprise fondée en 1929 à Rotterdam (Pays-Bas), et aujourd’hui avec des filiales en France, Belgique et au Maroc. Enfin, les risques de moussage sont réduits de 85 à 100% par rapport à des huiles minérales, « soit un moussage quasi-inexistant ».