David Belliard découvre sa voie en atelier

Manuel dans l’âme, David Belliard s’épanouit à l’école de production Gorge de Loup à Lyon, où il apprend les bases de l’usinage en fabriquant des pièces réelles pour des clients industriels. Un parcours concret qui lui ouvre aujourd’hui la voie d’un bac professionnel, avant peut-être un BTS.

David Belliard, élève en deuxième année de CAP conducteur d’installations de production à l’école de production Gorge de Loup, à Lyon, a découvert l’usinage presque par hasard. Passionné par le travail manuel, il envisage désormais de poursuivre en bac professionnel, avec peut-être un BTS à la clé. Rencontre avec un jeune motivé.

Pourquoi as-tu choisi de rejoindre une école de production plutôt qu’un parcours plus traditionnel ?

J’ai choisi de rentrer dans une école de production, car je suis plutôt un manuel, j’aime bien être actif, agir et ne pas demeurer assis toute la journée à suivre les cours. Ce que j’aime en travaillant dans l’atelier de l’école, c’est de pouvoir mesurer l’importance de mes actions dans ce que je produis, c’est-à-dire des pièces pour les clients de l’école.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ta formation au quotidien ?

Ce que je préfère le plus quand je suis à l’école, c’est d’être devant une machine-outil et d’étudier le plan de la pièce en me demandant comme je vais devoir l’usiner, avant de passer à la programmation. Quel plaisir de partir d’un brut puis d’observer que petit à petit il finisse par ressembler à la pièce finie.

Comment as-tu découvert le métier et cette filière industrielle ?

Lorsque j’étais au collège, je ne savais pas du tout ce que je voulais faire comme métier. Je ne savais pas dans quelle direction aller, ce que j’aimais et ce que je n’aimais pas. Puis, il y a eu ce forum des métiers organisé dans mon collège dans lequel participaient plusieurs directeurs d’établissements, dont Wilfrid Aubert pour l’école de production Gorge de Loup.  Il nous a raconté et expliqué l’activité de son école. Il nous a montré des pièces que les élèves réalisaient. Et ça m’a plu. Donc, je suis allé le voir et on a discuté. Plus tard, j’ai décidé de venir visiter son école. Et voyant toutes ces machines-là, ces pièces qui brillent, j’ai beaucoup aimé. Et j’ai eu le déclic.

Que dirais-tu à un jeune qui hésite à se lancer dans ce type de formation ?

J’inviterai les jeunes à faire comme moi, en rejoignant une école de production. Car c’est ici qu’on apprend toutes les bases des métiers de l’usinage, de tourneur-fraiseur, rectifieur ou dessinateur industriel.

Justement, vers quel métier te projettes-tu aujourd’hui, après cette première expérience en atelier ?

Je me verrai bien dessinateur industriel. Sans doute parce que j’aime devoir faire face à une problématique, qui m’oblige à réfléchir pour la résoudre. Mais c’est aussi de pouvoir la dessiner en 3D. En fait, c’est l’étape qui précède l’usinage qui me plait le plus.