Un nouveau Siane en 2020
Si quelques nouveautés attendent l’édition 2019 du salon des industriels du Grand Sud, son déménagement, dès l’année prochaine, aux portes Toulouse, dans un parc des expositions flambant neuf, marquera un tournant, promet son fondateur Jacques Leroy.
Pour les visiteurs du prochain Siane, qui se déroulera du 22 au 24 octobre au parc des expositions de Toulouse (Haute-Garonne), deux nouveautés les attendront : la présence d’un plateau TV au cœur du hall 4 et la mise en place d’un « atelier connecté » situé à l’entrée du hall 5.
Plus de 10 000 visiteurs et 740 entreprises exposantes, selon les chiffres de 2018, sont attendus pour cette 15e édition de ce salon, qui s’est imposé, selon les organisateurs, comme le rendez-vous incontournable des industriels du Grand Sud. L’an dernier, ce sont aussi plus de 800 rendez-vous BtoB qui ont été organisés entre donneurs d’ordres et sous-traitants.
Mais 2019 sera une année de transition pour les organisateurs, qui prévoient d’installer le Siane, en 2020, dans le nouveau centre de conventions et de congrès toulousain, implanté sur le site de Beauzelle-Aussonne-Blagnac.
« Nouveau départ »
Pour Jacques Leroy, le fondateur de ce salon, véritable vitrine en termes d’innovations industrielles, le reproche qui peut être fait au Siane, c’est qu’il est « étalé sur des halls qui ne communiquent pas entre eux », souligne M. Leroy. « Avec le nouveau parc, nous disposerons d’un hall de 25 000 m² d’un seul tenant, contre 20 000 m² divisés en trois halls. Et dans la configuration du parc actuel, il y a de quoi se perdre », reconnaît-il.
Mais c’est clairement un « nouveau départ » qui sera entrepris l’année prochaine à l’occasion de son déménagement, projette Jacques Leroy, pour cette 16e édition. Et son ambition est d’en faire « le deuxième salon industriel de France, après Global Industrie ».
Situé en plein cœur de la Ville rose, berceau de l’industriel aéronautique tricolore, si le Siane se démarque des autres salons, « c’est pour son positionnement géographique. On ne peut pas faire un salon à Toulouse, sans parler d’aéronautique », affirme son fondateur, qui souhaite renforcer ce positionnement-là, « avec davantage de rendez-vous d’affaires, l’idée étant de devenir une sorte de mini-Bourget », le salon international de l’aéronautique et de l’espace qui se tient tous les deux ans à Paris-Le Bourget. « Car nous bénéficierons d’infrastructures qui nous permettront de développer le salon dans ce sens », ajoute-t-il.
En proposant plusieurs conventions d’affaires (lire notre encadré) le reste de l’année sur tout le territoire, Jacques Leroy affirme que sa société Promo-Salons maîtrise désormais « l’approche des acheteurs ». Ce qui « nous permet de développer efficacement les rendez-vous d’affaires pour que les exposants fassent davantage de business ».