Hestika France inaugure son siège social en Haute-Savoie

La filiale du groupe Citizen ouvre un nouveau bâtiment de plus de 2 000 m² dans le berceau du décolletage français.

C’est un bâtiment de 2 200 m² qui a été inauguré le 28 novembre à Ayze, une commune de la vallée de l’Arve, en Haute-Savoie, berceau du décolletage français. Une adresse devenue, depuis ce mois de janvier 2020, le nouveau siège social d’Hestika France, filiale du groupe japonais Citizen. On y trouve un comptoir « pièces détachées », un showroom de 350 m² pour y exposer en permanence un minimum de huit machines, mais aussi une zone « test d’usinage », avec une salle de contrôle, « pour y réaliser des essais avec nos clients, trouver des solutions aux usinages de plus en plus complexes et démontrer l’efficacité de nos innovations, telles que la fragmentation du copeau lors de l’usinage, notre technologie brevetée LFV », souligne Philippe Palefroy, nouveau directeur général d’Hestika France, qui succède ainsi à son frère Gilles.
La structure abrite également des salles de formation, pouvant accueillir jusqu’à huit personnes, équipées d’un système de partage d’écran interactif. Enfin, c’est un atelier de 1 000 m² qui est destiné à l’assemblage d’accessoires, à la robotisation des machines et autres installations clef en main. Quant au service après-vente, il sera également amélioré, promet Philippe Palefroy, avec la création d’une salle blanche pour le rétrofit de pièces délicates et un espace pour les pièces détachées qui a triplé. « Mettre le client au centre de nos exigences est donc la priorité de ce bâtiment, car il répond à toutes les étapes d’achat et d’accompagnement de nos clients », affirme M. Palefroy, dont le père Gabriel a fondé l’enseigne en 1970 à Saint-Mandé (Val-de-Marne).

« Vitrine de notre savoir-faire »

« Je pense que ce centre technique jouera un rôle crucial non seulement pour améliorer la satisfaction de la clientèle, mais également pour renforcer notre valeur de coopération », a déclaré Keiichi Nakajima, président de Citizen Machinery-Hestika France, lors de la soirée inaugurale, qui aura réuni près de 600 personnes.
Alors que le siège historique de l’entreprise, qui fut d’abord un importateur de Salons avant d’être totalement rachetée, le 19 juillet 2019, par le groupe nippon, était en région parisienne, l’équipe dirigeante a souhaité faire de ce nouveau bâtiment haut-savoyard, son siège social. « Nous souhaitons que ce siège ne soit pas un simple bâtiment administratif, mais une véritable vitrine de notre savoir-faire au service de nos clients et partenaires », assure Philippe Palefroy, dont les anciens bâtiments de Cluses ne feront plus partie de l’entreprise.
Dans son discours, Keiichi Nakajima a insisté sur la mission de Citizen Machinery, qui est « de contribuer, par le développement de méthodes de fabrication innovantes, à la sécurité et au développement des activités de nos clients et à la croissance de l’industrie manufacturière dans le monde entier ». Et d’ajouter : « Nous nous efforcerons donc désormais de contribuer à la croissance de l’industrie manufacturière française avec le nouveau directeur général Philippe Palefroy. »

Taille du marché français

Agé de 48 ans, le fils de Gabriel Palefroy a occupé ces 25 dernières années de multiples fonctions de direction, de vente et marketing dans des grands groupes de divers secteurs. Après avoir travaillé durant quinze ans chez Johnson & Johnson, notamment en tant que responsable régional et comptes-clés en France, Philippe Palefroy a rejoint BWT, pour se charger du lancement de la gamme de produits de filtration d’eau en France, avant d’intégrer l’entreprise Terraillon, pour quatre années en tant que responsable de comptes en France puis sur l’Europe. Ces quatre dernières années, ce père de trois enfants figurait parmi l’équipe dirigeante d’Hestika France en tant que cogestionnaire avec son frère Gilles.
Philippe Palefroy décrit sa mission comme étant celle de « réorganiser l’entreprise, de poursuivre le développement des services – accompagnement client, SAV, aide à la programmation, automatisation, formation – et la montée en compétence des équipes ».
Pour Keiichi Nakajima, « en Europe, la taille du marché français de nos Salons est la deuxième derrière l’Allemagne et l’Italie. Par conséquent, je suppose que Hestika dispose encore d’un espace suffisant pour développer ses activités en France », a-t-il ajouté, dans l’espace showroom, à Ayze.