Dgin a trouvé l’outil de tronçonnage qui lui fallait

L’entreprise de décolletage s’est équipée des outils à tronçonner allemands Arno fournis par son importateur Ateliers de l’Ile-de-France. Témoignage.

Multispécialiste du décolletage, de la pièce simple à très complexe, Dgin, faisant partie du groupe Tonic, s’est équipée d’outils de tronçonnage Arno, pour son parc de tours CN. La marque allemande d’outils coupants distribuée par AIF (Ateliers de l’Ile-de-France) a séduit Pascal Talaya, le responsable du parc, dès les premiers essais dans l’usine de Marnaz (Haute-Savoie).

C’est le programme de tronçonnage SA24 à double arête qui a été choisi par le décolleteur.
« C’est un produit qui marche bien dans l’acier, l’inox, l’aluminium, avec une gamme de brise-copeau importante, un beau tranchant d’arête et un grand nombre de nuances,
confie M. Talaya. Le brise-copeau fonctionne vraiment très bien, dans beaucoup de matières, même dans les cuivres purs il arrive à bien faire glisser le copeau. Le brise-copeau est doux, il contraint le copeau mais pas trop, et du coup, il s’évacue très bien. » Robin Gnuva, directeur général de Dgin, enchaîne : « La gestion du copeau c’est le nerf de la guerre dans le décolletage. » « Parfois, je préfère avoir des plaquettes ayant une moins bonne durée de vie mais une meilleure évacuation du copeau, ajoute Pascal Talaya. On peut s’y retrouver. »

Meilleure accessibilité

Pour ce qui est du porte-outil, M. Talaya relève deux points importants : la possibilité de choisir la position de la vis de serrage de lame, pour une meilleure accessibilité selon le modèle de machine. « C’est essentiel pour nous, car notre parc est assez varié, explique
le décolleteur. Si la vis de maintien est difficilement accessible pour l’opérateur, ce dernier aura tendance à préférer démonter le porte-outil que la plaquette. Et ce n’est pas ce que nous voulons. »

Une partie du parc machines du groupe Tonic, à Marnaz (Haute-Savoie).

L’autre avantage du support monobloc Arno est la forme du doigt de serrage de la plaquette. Grâce au chanfrein de la bride qui se prolonge jusqu’à la lame, le copeau, qui vient le heurter, s’évacue d’autant mieux, a pu constater Pascal Talaya. Lequel se dit « très attentif à la forme du système de bridage, qui aura une incidence sur l’évacuation du copeau, notamment quand il s’agit d’usiner des matériaux mous. Avec le bridage du porte-outil Arno, l’écoulement du copeau est bien meilleur ».

Maintien de la lame

Céline Marquis, technico-commerciale chez AIF, dont une agence est implantée à Cluses, également en Haute-Savoie, souligne que « la plaquette est maintenue de manière à ce qu’elle ne se déchausse jamais avec la poussée de barre sur poupée mobile ». Satisfait par les outils Arno, Robin Gnuva a également choisi des plaquettes de tournage (référence CC GT 09T302 FN PS AM 5020) pour son parc de machines Hydromat, pour la production d’une pièce en inox 303. Un million de pièce par an, sur laquelle « nous avons un Ra à tenir sur le diamètre qu’on tourne, d’autant plus que nous attaquons directement dans le six pans sans générer de bavures », explique M. Gnuva.