Définir les contours de son projet nettoyage
Une journée technique orientée sur une approche à la fois pédagogique et technico-pratique était organisée par Pero et Safechem, à Sarrebourg (Moselle), dans les infrastructures de BWIndustrie.
Mettre sur pied une stratégie gagnante de nettoyage pour ses pièces constitue souvent un défi de taille. Un nombre important de questions survient lors des différentes étapes de la réflexion : type de lavage (sous vide, solvant, lessivielles, ultrasons…), nature des agents de nettoyage, propreté et tension de surface souhaitées, approche matière, etc.
Le contexte et l’environnement de production impactent aussi fortement la définition des priorités et doit aboutir sur une analyse fine des enjeux. Stratégique : investissement interne ou sous-traitance. Economique : coût pièce, productivité, optimisation des flux. Sécurité-environnement : respect de la législation en vigueur, etc.
Conscientes qu’une meilleure connaissance et maîtrise de ces éléments aident à la prise de décision, les sociétés Pero, Safechem et BWIndustrie, expertes de la filière nettoyage, ont organisé une journée complète, avec la participation du Cetim. L’événement du 2 avril dernier a rassemblé une quarantaine de professionnels venus s’informer ou affiner les bases de leur projet de nettoyage, grâce aux conseils des spécialistes.
Offrir aux participants une vision globale du process »«
Cette première édition de journée technique dédiée au « nettoyage de pièces industrielles » s’est tenue à Sarrebourg (Moselle), dans les infrastructures de BWIndustrie. Résolument orientée sur une approche à la fois pédagogique et technico-pratique, l’idée maîtresse était surtout « d’offrir aux participants une vision globale du process et d’évoquer ainsi l’ensemble des paramètres », comme le souligne Alban Dalibard, directeur de la filiale Pero France.
Après l’accueil chaleureux de Laurent Wagner, cogérant de BWIndustrie, la matinée s’est structurée autour des interventions techniques de chaque organisateur dans leur domaine de compétence.
En introduisant les différents types de solutions de dégraissage (alcools modifiés et hydrocarbures, solvants chlorés tels que le perchloréthylène) et leurs spécificités, Pierre Garcia et Camille Vicier (Safechem) ont ensuite rappelé l’importance et l’influence du choix du bon agent de nettoyage.
Puis, Alban Dalibard a pris la parole et étendu le sujet sur les apports spécifiques de chaque installation face aux besoins de productivité, de flexibilité et de polyvalence. L’accent a aussi été mis sur les multiples options de dégraissage disponibles pouvant être associées afin de répondre aux exigences des clients : valeur de tension de surface, optimisation des flux, productivité, etc.
Cadre réglementaire
Enfin, pour ancrer ces process dans une stratégie de nettoyage efficace, BWIndustrie, par l’intermédiaire de Julien Mazerand, a présenté son modèle d’activité ainsi que les solutions mises en place en fonction des besoins clients et des spécificités de chaque demande.
Pour conclure, Cathy Matos, ingénieure et conseillère en propreté technique au Cetim a repositionné la thématique dans son contexte, en présentant le cadre réglementaire autour du nettoyage. Elle a également donné les clés de compréhension pour mieux appréhender la propreté technique des pièces et présenter la notion de nettoyage particulaire.
Après cette matinée studieuse, tout le monde s’est retrouvé autour d’un apéritif déjeunatoire, moment privilégié et propice aux échanges individuels. Le nombre important de professionnels présents pour l’occasion a mis en évidence la diversité des attentes et l’intérêt de chacun porté sur cette thématique.
Diversité des besoins
La journée s’est poursuivie par une visite d’ateliers et une présentation des machines. La découverte des infrastructures de BWIndustrie, et plus particulièrement des équipements dédiés au nettoyage de pièces, a parfaitement illustré l’étendue des moyens et du savoir-faire disponibles pour traiter la diversité des besoins en propreté de pièces. Dans ce format adapté pour aborder des questions relatives à son propre projet, les invités ont échangé, tout en profitant des démonstrations et des réponses claires et détaillées de leur interlocuteur dédié.
Forts du succès de cette journée technique, les organisateurs sont bien décidés à pérenniser le projet sous ce format. Alban Dalibard le souligne pour conclure : « L’intérêt d’une journée technique est double pour les professionnels : s’informer de manière précise et globale sur les solutions de nettoyage dans un contexte favorisant la proximité et des échanges de qualité, mais aussi être accompagné concrètement dans la mise en place de son projet. » Pensez à suivre l’actualité LinkedIn de chaque société et consulter leur site Web respectif si vous souhaitez des informations sur le lieu et la date du prochain évènement.