EFR : Realmeca-Spinner, le choix de la précision

L’Entreprise de filetage roulé est équipée de tours français et allemands, des machines particulièrement bien adaptées aux typologies de pièces qu’elle fabrique.
Fondée en 1982, l’Entreprise de filetage roulé (EFR) est à la fois spécialisée en micromécanique, tournage, filetage roulé et décolletage. Employant 9 personnes à Bréviandes, dans l’Aube, elle réalise un chiffre d’affaires d’un peu plus de 800 000 euros.
Parmi les clients d’EFR on trouve Gravotech, un fabricant de solutions de marquage, gravure, découpe laser et micropercussion, pour lequel l’entreprise de Bruno Masson, le fils du fondateur, produit des pièces mécaniques. Elle livre également des pièces pour les chaînes spéciales Sedis, et pour d’autres donneurs d’ordres du secteur aéronautique et du médical.
« Nous produisons vos pièces micromécaniques en petite et moyenne série, et réalisons vos composants et sous-ensembles simples ou complexes, suivant une extrême précision », décrit l’entreprise familiale, sur l’une des pages de son site internet.
En visitant l’atelier de production, on remarquera que le parc machines est principalement composé des tours Realmeca et Spinner. Un RT2 acquis en 2000, un RT1 avec ravitailleur LNS Express (2002), un RT3 (2012) et trois Spinner SB (2005, 2008 et 2016). Les deux constructeurs (l’un est Français et l’autre Allemand) étant extrêmement liés, puisque le premier est l’importateur exclusif (en France) du second.
« Un SAV réactif »
« Je dois ma fidélité à Realmeca et Spinner pour la qualité de son service après-vente, reconnaît Bruno Masson. Mes interlocuteurs au SAV sont réactifs, et j’ai toujours été vite dépanné. » Et d’ajouter dans un sourire : « Bien que depuis une bonne année, je n’ai plus rencontré de pannes sur mes machines. » Il faut dire qu’à Clermont-en-Argonne, le siège de Realmeca, le SAV pour les machines françaises et allemands est complètement dissocié.
L’autre intérêt qu’il trouve chez les deux constructeurs, c’est leur précision et qu’il s’agit de machines « très bien adaptées à la taille des pièces que nous fabriquons ».
« Toutes mes machines sont équipées d’un axe C, donc une pièce que je peux faire sur un tour Realmeca, je peux la basculer sur un Spinner », évoque M. Masson, ajoutant que sur « les deux derniers Spinner, j’ai une tourelle à 16 positions, je peux donc monter plus d’outils pour usiner des pièces beaucoup plus complexes ».
Chez EFR, le tour RT1, équipé d’un ravitailleur LNS, est plutôt dédié aux pièces simples et de grande série. Comme ces axes de chaîne, « où j’ai deux chanfreins, une gorge, une coupe ». « Elle tourne toute la nuit pour cette pièce », précise-t-il ensuite. Quant aux modèles RT2 et RT3 et SB, Bruno Masson les utilise pour des « pièces nécessitant plus de précision avec des petits fraisages ». Un autre tour tourne également la nuit. « Sur le Spinner, nous produisons une pièce en plexiglass, le corps de bouton pour les tableaux de bord d’avions. »