Concevoir sur-mesure des filaments pour l’impression 3D
C’est un prix qui vient récompenser un travail de recherche sur les matériaux élastomères thermoplastiques dédiés à l’impression 3D. A l’occasion des 25es Assises européennes de la fabrication additive, qui se sont déroulées les 8, 9 et 10 juin, Agnès Harlay, doctorante au sein d’Armor, de l’IMT Mines Alès et de l’IGCM Montpellier, a remporté le premier prix de la catégorie « Ma thèse en 180 secondes ».
La thèse de Mme Harlay s’inscrit dans la démarche de conception sur-mesure de filaments pour l’impression 3D du Kimya Lab, une entité du groupe industriel nantais.
« Un défi majeur »
« Ces dernières années, les améliorations des imprimantes et procédés associées à une modification des paramètres d’impression ont permis de réduire considérablement l’anisotropie des pièces. Néanmoins, les propriétés des pièces imprimées restent principalement dépendantes des propriétés des polymères d’origine », explique la lauréate. Selon elle, « créer de nouveaux polymères avec des propriétés mécaniques adaptées à la fabrication additive est donc un défi majeur des fabricants de filaments comme Armor ».
Dans sa thèse, « une triple stratégie » a été mise en place pour concevoir des filaments élastomères thermoplastiques pour la fabrication additive, ceci afin de garantir « un bon écoulement dans la buse et une bonne adhésion inter-couche et donc plus globalement une bonne imprimabilité », détaille Agnès Harlay.