Suisse : le salon EPHJ est bien maintenu en septembre

Les organisateurs de l’EPHJ ont confirmé lundi 15 juin que le salon aurait bien lieu du 15 au 18 septembre à Genève (Suisse), alors qu’une « nette majorité d’exposants » a décidé de participer à cette édition qui avait été reportée en raison de la pandémie de Covid-19. Programmé initialement en juin, le salon professionnel de la haute précision horlogère, de la microtechnique ou du médical attire, chaque année à Palexpo, quelque 20 000 visiteurs et 850 exposants.

Pour les organisateurs, il était très important, « dans le contexte actuel très difficile de la reprise industrielle », notamment dans le secteur horloger-joaillier, « d’apporter une contribution positive, de fédérer tous les acteurs et de faire preuve de solidarité ».

Selon son directeur, ces dernières semaines, des échanges s’étaient multipliés avec les exposants, afin d’établir « une évaluation la plus juste possible de la réalité du terrain ». Si une partie d’entre eux a estimé que « la situation est difficile et que l’évolution du marché, les incertitudes persistantes et l’éventuelle baisse du nombre des visiteurs les obligent à se concentrer sur d’autres priorités », d’autres, « majoritaires », ont exprimé « la volonté de retrouver une situation normale, de présenter leurs innovations et de rencontrer des clients et des prospects au salon », a souligné Alexandre Catton. Et pour ce dernier, il était donc de « notre devoir de rester au service de tous les exposants qui souhaitent que le salon ait lieu pour les aider à relancer leur activité ».

« Assumer ce risque »

Les organisateurs disent avoir « tout à fait conscience que cette édition n’aura peut-être pas sa configuration habituelle en termes de visiteurs et d’exposants, même si la limite des voyages en vigueur chez certaines grandes entreprises affectera beaucoup moins les manufactures et les entreprises implantées en Suisse qui auront moins de contraintes pour se déplacer à Genève ». Alexandre Catton et son équipe ont préféré « assumer ce risque économique et commercial » avec les exposants, plutôt que « de ne pas répondre favorablement à celles et ceux qui souhaitent venir au salon ».