Simplifier la métrologie : de la collecte au partage, des données de mesure accessibles en un clic

Dans les usines de GE Appliances à Louisville ou de Doosan Bobcat à Bismarck (Etats-Unis), la collecte des données de métrologie 3D pouvait rapidement devenir un casse-tête pour les équipes qualité. Entre multiples logiciels, instruments variés et processus complexes, les ingénieurs peinaient à centraliser et exploiter efficacement leurs mesures. Grâce aux solutions PolyWorks développées par l’éditeur canadien InnovMetric, ces industriels parviennent désormais à unifier leurs outils, simplifier l’accès aux données et accélérer la prise de décision, tout en améliorant la précision et la répétabilité des mesures.

Chez GE Appliances, on fabrique des produits de chauffage et de cuisson à Louisville, dans le Kentucky (États-Unis). Avec plusieurs gammes de produits et des centaines de pièces par produit, la fabrication d’appareils électroménagers peut être un processus incroyablement complexe. Dans cette usine où travaillent plus de 8 000 personnes, au moins six différents logiciels sont utilisés pour vingt machines à mesurer tridimensionnelles, des bras de scanners et d’autres appareils portatifs de mesure.

« Nous savions qu’il serait utile que tous ces dispositifs utilisent le même logiciel, parlent tous le même langage, soient tous interconnectés et que la communication des données puisse se faire », témoigne, dans une vidéo, Randy Franklin, ingénieur principal qualité de fabrication.
C’est pour simplifier l’utilisation de l’ensemble de son parc de métrologie que GE Appliances a recherché un éditeur qui serait capable de lui fournir un seul logiciel pour assurer l’interface avec les différents appareils de mesure et d’agréger les données de métrologie 3D.

Gérer une grande quantité de données produites par plusieurs sources de mesure

PolyWorks|DataLoop est une solution de gestion des données évolutive capable de gérer une grande quantité de data produites par plusieurs sources de mesure et de les rendre accessibles aux ingénieurs et décideurs de toute l’entreprise. « Le fonctionnement est simple, il suffit d’appuyer sur le bouton de téléversement sur tous nos dispositifs et les données sont là, facilement accessibles pour que notre équipe d’ingénieurs puisse les utiliser et prendre des décisions basées sur celles-ci », affirme Randy Franklin.

GE Appliances a cherché un éditeur capable de simplifier la gestion de ses activités de métrologie.

« Nous avons constaté que les ingénieurs ont grandement tiré parti de ces données, car ils sont maintenant capables de beaucoup mieux comprendre les pièces et les processus, alors qu’avant ils devaient utiliser un rapport PDF ou Excel, voire faire une photo de la pièce », enchaîne David Leone, directeur de l’ingénierie et du contrôle dimensionnel.

Evaluations, simulations et analyses numériques

Pour Derrick Little, directeur général de la technologie des produits de cuisson, l’avantage du logiciel PolyWorks, est de pouvoir intégrer ces outils dès le début du processus de conception et ainsi « réaliser des évaluations, des simulations et des analyses numériques avant même que de dépenser un seul dollar pour créer des prototypes ou commencer la construction ». Et d’ajouter : « Il y a une tonne de travaux que l’on peut effectuer numériquement pour s’assurer de créer une conception de qualité et dont on comprend la performance, et ce travail peut être effectué en amont plutôt qu’en aval. »

A 1 800 km de là, c’est dans le Dakota du Nord que l’entreprise Doosan Bobcat produit des engins de manutention. A Bismarck, l’expansion de cette usine qui fabrique des chargeuses compactes, minipelles et autres chariots télescopiques a été trop rapide pour le logiciel qu’elle utilisait à l’époque. Les processus n’étaient pas répétables, provoquant ainsi des frustrations et des retards, rapporte-t-on.

Doosan Bobcat faisait face à des limites de programmation qui l’empêchaient de collecter, d’accéder et de partager efficacement les données au sein de l’entreprise. Les membres de l’équipe qualité doutaient de l’efficacité de leurs actions de mesure et d’amélioration, ainsi que de la bonne diffusion de leurs résultats. En somme, les informations pertinentes n’étaient ni facilement accessibles ni correctement transmises aux personnes concernées.

Collecter les mesures des instruments de métrologie

« Lorsque j’ai rejoint les équipes de la qualité chez Bobcat, l’un des principaux défis était que nos processus actuels n’étaient pas très reproductibles », se souvient Mathew Lehnertz, ingénieur principal qualité de fabrication, interrogé sur une vidéo. « L’une de nos solutions logicielles existantes nous imposait des limites en matière de programmation. Nous n’arrivions pas à saisir les données appropriées. Nous ne pouvions pas transmettre les données pertinentes à notre organisation », confirme Josh Mickelson, responsable principal de l’ingénierie de la qualité. « J’avais l’impression que nous avions en quelque sorte atteint la limite du potentiel qu’offrait le logiciel », poursuit, de son côté, Andrew Odden, ingénieur qualité. « Nous n’étions pas en mesure de prendre des décisions éclairées et d’améliorer nos produits puisque nous n’arrivions pas à bien saisir et transmettre l’information », insiste M. Mickelson.

C’est pourquoi Doosan Bobcat a commencé à examiner plus attentivement les autres logiciels de métrologie 3D disponibles sur le marché. Et c’est la solution d’InnovMetric, PolyWorks Inspector Gauging, qui a remporté tous les suffrages. Ce module développé pour l’inspection dimensionnelle des pièces en production « nous a permis de prendre une foule de mesures à l’aide d’instruments de métrologie », assure Andrew Odden, ingénieur qualité.

« La transformation numérique commence là où vous faites l’acquisition des données, où vous les stockez et comment vous y accédez », déclare Josh Mickelson, responsable de l’ingénierie qualité chez Doosan Bobcat.

En comparant PolyWorks à d’autres logiciels du marché, Mathew Lehnertz se félicite de ne pas avoir à apprendre un tout nouveau langage de programmation, tel que le langage de script Python, simplement pour créer un projet d’inspection, ajoutant que « quelqu’un qui a peu ou pas d’expérience avec PolyWorks peut, en quelques minutes, créer et achever deux projets d’inspection avec toutes les caractéristiques, le calibrage et une séquence ». Pour l’ingénieur principal de la qualité, l’interface utilisateur constitue « une amélioration phénoménale » par rapport à l’ancien logiciel.

Des résultats encourageants

« Les opérateurs sont ravis de pouvoir visualiser le modèle CAO et le faire pivoter, rapporte Mathew Lehnertz. S’ils ne sont pas certains de devoir prendre les mesures, ils peuvent faire tourner le modèle et l’observer d’un autre angle. » Andrew Odden poursuit : « Ils peuvent également mettre une dimension en évidence pour visualiser l’objet à mesurer, et une image dans le coin inférieur gauche leur montre comment mesurer l’objet physiquement à l’aide de l’outil. »

Les résultats obtenus sont encourageants. « Dans l’ensemble de l’usine, nous avons augmenté la prise de mesure de 200 % simplement parce que les opérateurs se sont habitués progressivement au logiciel, l’apprécient davantage et l’utilisent de plus en plus », affirme Andrew Odden. Mathew Lehnertz renchérit : « DataLoop nous a permis non seulement de doubler, mais même d’accroître de façon exponentielle le nombre de mesures par mois, qui est actuellement de plusieurs milliers. »

Selon l’éditeur, PolyWorks DataLoop offre ainsi « une infrastructure robuste pour la centralisation et la gestion des données de métrologie, garantissant un accès sécurisé, une traçabilité complète et une intégration fluide avec les processus industriels pour optimiser la qualité et la productivité ».

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