Tsugami, des tours appréciés de ses utilisateurs
Lors des journées portes ouvertes Delta Machines, en octobre à Scionzier, les visiteurs ont pu parcourir une exposition de sept tours du constructeur japonais.
Des portes ouvertes étaient organisées les 2 et 3 octobre chez Delta Machines, à Scionzier (Haute-Savoie), où huit machines (sept Tsugami et une électroérosion Mitsubishi) du distributeur étaient présentées aux usineurs de la région. Ainsi, ces derniers ont pu découvrir le B0386E-III, un tour Tsugami de 38 mm spécialement conçu pour l’usinage à haute performance et le tournage intensif. Le tour à poupée mobile B0208WE, qui offre un équipement de base complet et couvre les diamètres de 7 à 38 mm, et le BW209 ZE, avec ses 9 axes et la possibilité d’avoir jusqu’à trois outils dans la matière. Sans oublier le tour à poupée mobile de 20 mm BH20ZE. On trouvait également le tour S206E, avec un passage de 20 mm, pour 12 outils motorisés et la possibilité de travailler avec ou sans canon.
Dans la catégorie des tours multifonctions, Delta Machines exposait à Scionzier le Tsugami M08SYE-II (51 ou 65 mm de diamètre), équipé en standard de deux axes C, d’un axe Y, d’une tourelle 12 positions largement dimensionnée, le tout allié à la contre-broche. Enfin, le centre de tournage/fraisage TMA8FE (pour travail en barre et en mandrin) a retenu l’attention des visiteurs avec ses 6 axes, une broche et contre-broche toutes deux équipées d’un axe C. Quant à la machine électroérosion, il s’agissait de la MV 1200 R-Connect de Mitsubishi.
« Des mouvements d’axes très rapides »
Parmi les visiteurs, se trouvait Jean-Roger Bugnon, formateur au Cetim Cluses sur tours à poupée mobile. Le centre technique dispose d’un parc machines, comprenant également trois modèles Tsugami (B0206, VA-3 et M06). Ce technicien a découvert la marque japonaise en rentrant au Cetim, il y a un an. « Et il faut bien avouer que j’ai été agréablement surpris par ces machines », confie-t-il. M. Bugnon reconnaît être impressionné par les mouvements d’axes « très rapides », et a pu constater à l’usage que les Tsugami étaient des « machines simples d’utilisation, rigides, fiables et stables ». Et d’ajouter : « Vous ouvrez le capot d’un B0206, vous avez accès aux outils très facilement. »
Quant aux stagiaires du Cetim Cluses qui ont travaillé sur les Tsugami, Jean-Roger Bugnon les a trouvés « très à l’aise », rassuré de voir que « le réglage des outils y est simple ». Et comme « ils apprécient de travailler sur ce genre de machines, c’est un plus, quand on sait que dans la vallée de l’Arve, cela devient de plus en plus compliqué de trouver du personnel dans les ateliers de production ».