Palmieri-Mécanique choisit la disponibilité Mazak

Le salon Industrie Lyon connut un de ses plus grands succès de ces dix dernières années. Dès le premier jour, les décisions d’investissement fusèrent. Voici l’histoire de l’une d’entre elles.
Il était 9h30, le mardi de l’ouverture du salon Industrie Lyon, lorsqu’un appel téléphonique nous informa d’un événement surprenant : sur le stand Mazak, un industriel venait de faire part au constructeur de sa décision d’investir dans un centre Mazak Variaxis i-600 avec système MPP 500 à 12 palettes. Immédiatement sur les lieux, la revue Machines Production témoigne ici des raisons de cette décision et de ce choix.
Contraintes d’une sous-traitance à haute valeur ajoutée
Palmieri Mécanique est une société de sous-traitance pour la réalisation de pièces mécaniques à haute valeur ajoutée. Depuis 1984, cette entreprise familiale ne cesse de développer son savoir-faire dans la mécanique de précision. Sa dimension humaine et son équipe de techniciens qualifiés lui valent d’être reconnue dans des secteurs de pointe tels que l’aéronautique, le maritime, les énergies, l’industrie… Avec une grande capacité de stockage matière, elle investit régulièrement dans des moyens de production et de contrôle du meilleur niveau. « Nous avons pris très tôt le virage du numérique avec Somab en tournage et notre premier centre de fraisage 5 axes est entré dans l’atelier en 2005, » explique David Palmieri, dirigeant de la société. « Mais notre difficulté principale consiste à trouver des professionnels motivés et compétents, » souligne-t-il. Ainsi, lors du départ en retraite de l’un des compagnons fidèles de l’entreprise, Palmieri investit dans une machine d’électroérosion par fil. Cette technologie permet d’assurer la découpe de bruts sans surveillance, par enlèvement de formes. Egalement, David Palmieri signale les difficultés à trouver des sous-traitants pour assurer la réalisation de pièces complexes à haute valeur ajoutée. Ce manque de capacité interne et externe, dans un marché en croissance, freine celle de l’entreprise.
La qualité est également un point essentiel pour ce sous-traitant de l’aéronautique. Certifié EN/ISO 9606-1:13 pour la soudure, COFREND-PT niveau 2 et COFREND-MT niveau 2 en contrôle ressuage et magnétoscopie, chaque projet fait l’objet d’un process scrupuleusement appliqué à chaque étape de la fabrication, garantissant l’obtention d’une qualité optimale, dans le respect des normes ISO 9001 et EN 9100. « Pour toutes ces raisons, nous avons décidé d’investir dans un centre d’usinage 5 axes de dernière génération numérique, précis, puissant, rapide et doté d’une grande autonomie de chargement et déchargement des pièces », explique le dirigeant en fixant les grandes lignes de son cahier des charges.
Les raisons d’un choix
Une consultation est lancée rapidement auprès de trois constructeurs de niveau mondial. Finalement, le choix s’est porté sur un centre 5 axes Variaxis i-600 du constructeur Mazak, doté d’une palettisation à 12 palettes (voir encadré). « Le délai d’obtention était trop long chez l’un et l’intégration de l’automatisation nous est apparue insuffisante chez l’autre, indique David Palmieri. De plus, aucun n’atteint le niveau de rapidité et de qualité d’intervention du SAV Mazak, » affirme-t-il, grâce à son recul sur plusieurs décennies d’investissement. Enfin, et c’est la cerise sur le gâteau, les centres Mazak de la gamme Variaxis disposent de fonctions intelligentes propres à faire entrer l’entreprise de plain-pied dans l’industrie 4.0. Rassemblées au sein de la commande numérique SmoothX, leur appropriation par les nouvelles générations d’opérateurs se révèle simple et conviviale. Pour toutes ces raisons, et pour répondre à une demande croissante de ses marchés, la signature du contrat de livraison de ce centre par Palmieri Mécanique a donc été l’une des premières du salon.
Un engouement jamais vu
Bruno Woroniak, Directeur commercial Mazak confirmait l’engouement des visiteurs du salon Industrie Lyon pour les machines exposées sur le stand : « Nous avons rarement assisté à une telle affluence sur un salon français, dit-il. Et les visiteurs n’étaient pas des curieux, car les commandes fermes et les prévisions de commandes ont été nombreuses, » rajoute-t-il. Les équipes du constructeur vont donc avoir fort à faire ces prochains mois. L’effet du suramortissement de la loi Macron, se terminant le 15 avril, n’est sûrement pas étranger à ce succès. L’optimisme ressenti à la fin du salon par tous les exposants reste à confirmer tout au long de l’année, mais présage d’un renforcement certain des capacités de production et du rajeunissement croissant du parc-machines français. Et ça, c’est une bonne nouvelle.