La Robotflex convainc les usineurs

Après des décennies de défiance, la robotique fait désormais partie des stratégies d’investissement des PMI de mécanique industrielle. L’alliance de deux intégrateurs de renom présidait récemment à la présentation d’une solution flexible d’automatisation en fabrication.
Implantée à Yzeure, dans l’Allier, Arc Technology a conçu en 2013 le robot de chargement et déchargement de machines-outils au nom évocateur de Robotflex. Son directeur commercial André Fustier a trouvé en la société Tecauma (65 personnes) un partenaire d’envergure pour accompagner la croissance de ce concept. Entré au capital d’Arc Technology en février 2017, Tecauma est concepteur de lignes de production automatisée pour des secteurs aussi diversifiés que la menuiserie industrielle, l’agroalimentaire, la construction ou le stockage. C’est donc dans les ateliers de Tecauma aux Essarts, en Vendée, qu’ont eu lieu 4 journées de présentation technique de la solution Robotflex du 13 au 16 juin. Plus de 120 personnes ont assisté à ces démonstrations. Plusieurs utilisateurs ont pu témoigner de leur satisfaction d’avoir investi en Robotflex.
Découvrir la facilité de la robotique
Cellule de chargement et déchargement de machines-outils intégrée en fonction des applications, la Robotflex était présentée sur un tour universel NLX 2500 de DMG Mori, ainsi que sur un centre d’usinage universel à 5 axes DMU 60 eVo de DMG MORI. DMG Mori était en effet partenaire de l’évènement, de même que le fabriquant de technologies de serrage industriel SMW Autoblok. Les professionnels de la mécanique industrielle présents (usineurs, sous-traitants aéronautiques, fabricants de moules et outillages…) ont pu échanger sur leurs problématiques de productivité, de pénibilité et de difficultés de recrutement. Tous sont désormais persuadés que la robotisation des moyens de fabrication permet de desserrer ces freins à la croissance de leur activité. Les visiteurs ont eu l’agréable surprise de découvrir la facilité de changement de série de la Robotflex, et son adaptation à leur métier. Elle est due à l’expérience du concepteur de la solution sur le marché de l’industrie mécanique depuis 4 ans, chaque projet étant adapté à l’environnement du client. Ils ont également pu discuter avec les clients déjà équipés d’une Robotflex, témoignant des bénéfices qu’ils ont tirés de cet investissement.
L’expérience Robotflex
Quant aux raisons qui l’a poussé à investir dans une Robotflex TR en 2014, Arnaud Chandioux, Président de Chandioux Engrenages, explique : « Il fallait adapter notre activité à la demande de petites séries, mettre un pied dans l’automatisation et libérer de la charge de travail homme par machine. » Pour l’usinage d’accessoires en alu, acier, inox et plastique en sous-traitance de la société F. Mortelette, son directeur Fabrice Mortelette renchérit : « Nous usinons des pièces en grande série, avec des temps cycle assez courts. La Robotflex nous a permis de libérer des opérateurs qui ne faisaient que de l’alimentation machine, pour les réorienter vers du réglage/programmation. Par ailleurs, nous avons doublé le temps de travail sur le centre robotisé. » Equipé d’une Robotflex CU depuis 2014 et d’une Robotflex TR depuis 2016, Patrice Nicolleau, gérant de Nicolleau Usinage (85) souligne, quant à lui « le manque de personnel, la volonté de rester compétitif, et la manutention de pièces lourdes. » Alors que les deux premiers ont hésité en raison de leur méconnaissance de la robotisation, de l’inquiétude face aux temps de changement de cycle, de programmation, voire du retour sur investissement, Patrice Nicolleau était persuadé de l’utilité de cet investissement.
Un bilan unanime
Après investissement, tous sont unanimes sur la facilité de prise en main du système. Fabrice Mortelette précise même que « les opérateurs se sont vite familiarisés avec les commandes. Méfiants au départ, car ils pensaient ne plus avoir de travail, ils se sont vite rendus compte que c’est l’inverse qui se produit. Car la Robotflex nous a dégagé du temps homme/machine pour prospecter de nouveaux marchés. » En termes de bilan, Arnaud Chandioux cite en avantage principal « le gain de temps d’usinage, puisque le robot est utilisé un maximum de temps en dehors des heures de travail des opérateurs. » Pour Fabrice Mortelette, c’est également l’augmentation du temps de production, mais aussi la régularité dans les cadences de production et qualité constante sur la taille de la série qui procèdent à cette amélioration des process. Enfin, Patrice Nicolleau est le plus enthousiaste en disant : « Ces investissements furent très bien perçus et même attendus avec impatience. Les Robotflex nous ont apporté des avantages en terme d’autonomie, d’amélioration de la qualité, d’augmentation de la capacité de charge, et de flexibilité. Je ressens également une certaine fierté de pouvoir intégrer cette technologie au sein de mon entreprise. »