Cellule de finition Precitrame

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Machines d'usinage Par Michel PECH Publié le  30/08/2016
Cellule de finition Precitrame

Spécialisé dans la conception et construction de machines transfert pour grande production à haute valeur ajoutée, ce constructeur Suisse utilise depuis quelques années son savoir-faire pour créer des cellules robotisées de finition. De nombreux secteurs, dont l'aéronautique, peuvent désormais profiter d'une expérience d'origine horlogère.

Fondé par Martial Voumard, la société Precitrame a été créée à Tramelan (CH) en 1983 pour la sous-traitance en micromécanique, puis la construction de machines. Depuis une quinzaine d’années, son activité de construction de machines transfert a pris son indépendance sous le nom de Precitrame Machines SA, tout en s’installant dans une usine déjà digne de l’industrie 4.0. Dirigée par Olivier Voumard, seconde génération de cette famille d’entrepreneurs, la société a, depuis, doublé sa superficie et ses capacités de construction. La formidable modularité et productivité des machines transfert de la gamme MTR ont permis ce succès. L’automobile, l’électronique ou encore le ménager profitent aussi bien de la précision que de la flexibilité de ces machines plongeant leurs racines dans l’horlogerie. Fort de cette expérience en usinage, mais aussi en techniques de finition, Precitrame Machines a étendu depuis quelques années son activité à la conception et la réalisation de cellules transfert de finition par polissage ou émerisage. Il en présentait la synthèse en juin, lors du salon EPMT de Genève.

La synthèse d’une longue expérience
Depuis toujours, la nécessité de finir les pièces complexes en leur apportant un état de surface proche du poli miroir s’est révélé un prolongement naturel de leur usinage à haute valeur ajoutée. Ces technologies ont donc été naturellement intégrés par le constructeur suisse. Profitant de leur savoir-faire en conception de machines transfert, les ingénieurs du BE Precitrame sont devenus intégrateurs en robotique du plus haut niveau. Les machines Cyberpolish transfert de la série T, réunissent ainsi deux domaines dans lesquels excelle Precitrame Machines, le polissage et la technologie de transfert. Au sein d’une même cellule, plusieurs robots polyarticulés travaillent simultanément, afin d’obtenir un temps de cycle final le plus court possible. Différentes opérations de finition sont possibles dans l’enceinte d’une seule et même machine, telles que l’émerisage, le lapidage, le polissage et l’avivage. Jusqu’à 6 robots peuvent travailler en collaborant et quasiment à 360° chacun, le tout étant piloté à partir d’une même interface tactile. Présentées lors du salon, les machines Cyberpolish transfert 920T et 940T sont dédiées à la finition de pièces de taille moyenne jusqu’à 4 kg, pour des géométries simples jusqu’à très complexes. Elles sont équipées pour travailler en environnement humide ou sec, l’apport du lubrifiant et l’évacuation des poussières étant prévus et automatisés. De plus, la conception épurée de l’intérieur de la cellule permet un nettoyage aisé. Ainsi, la dernière version des machines Cyberpolish de la série T offrent des solutions adaptées à tous les besoins de finition, pour des séries de pièces très variées, avec des temps de cycle réduits.

Programmation à la portée de tous
Il n’est absolument pas nécessaire d’être spécialiste en robotique pour définir la trajectoire des robots, ou les coordonner entre eux, sur les machines Cyberpolish Série T. A l’aide du logiciel CyberMotion 5.0 développé par le BE Precitrame Machines, un très bon niveau de performance est atteignable en quelques heures de formation. Cette interface conviviale et intuitive est très flexible. Elle se suffit à elle-même pour générer des trajectoires, faire des simulations 3D, piloter la machine. Elle permet même d’anticiper d’éventuelles collisions. Au-delà de connaissances en polissage, des bases en mécanique et en CNC suffisent. Le concept Cyberpolish Série T permet d’optimiser le temps de cycle en divisant les opérations. De plus, un module de création et d’édition de trajectoires a été intégré. Plusieurs modes de suivi de trajectoire sont possibles, dont deux modes avancés. Côté prise de pièce, la machine dispose d’un préhenseur motorisé, le bobino. Il permet d’aller encore plus loin qu’auparavant en finition de surface complexes. Lors d’une opération d’avivage, le constructeur annonce d’excellents résultats, tant au niveau de l’état de surface qu’au niveau de la répétabilité. La version 5 du logiciel CyberMotion est encore plus accueillante et encore plus performante. Elle permet de générer des trajectoires, faire des simulations et piloter la machine à partir de fichiers CAO 3D et, ceci, avec une seule interface. Le constructeur cite la finition d’aubes de turbines, intéressant à juste titre les industries de l’aéronautique, de l’énergie ou de l’automobile.

Cellule de finition Precitrame
Michel PECHDepuis qu’il a arrêté de faire des copeaux, il n’arrête pas d’expliquer comment on les fait ! C’est un comble

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