En France, la mécatronique retrouve des couleurs
L’indicateur de conjoncture Global Artema du troisième trimestre montre que les facturations et carnets de commande ont poursuivi leur croissance, entamée depuis le printemps. Le syndicat des industriels de la mécatronique observe que « certaines entreprises ont même réalisé un mois égal ou supérieur à l’année dernière, ce qui n’était pas arrivé depuis le début de la crise sanitaire ».
Selon Artema, les premiers retours des répondants pour octobre montrent, d’un point de vue qualitatif, une activité quotidienne qui semblerait être repartie, bien que des projets « d’envergure habituels dans cette période de l’année » se fassent attendre.
Pour l’ensemble de l’année, les adhérents du syndicat, qui rassemble 150 entreprises spécialisées dans les composants et systèmes, s’attendent à une baisse d’activité comprise entre -10 % et -20 %.
« L’automobile va mieux »
Comme le souligne le communiqué d’Artema du 5 novembre, le ressenti des adhérents atteste que l’aéronautique continue de souffrir, tandis que « l’automobile va mieux », sans pour autant être en mesure de compenser « la chute brutale du printemps » rencontrée chez les mécatroniciens. Enfin, le médical, la pharmacie, les produits d’hygiène, la défense, l’agroalimentaire et l’énergie affichent des résultats relativement corrects, indique l’organisation professionnelle, membre de la Fédération des industries mécaniques.
En rassemblant des adhérents qui sont à la fois des PME, ETI et groupes internationaux, Artema représente des secteurs et des activités aussi divers que ceux de l’étanchéité, les fixations, la mécatronique, les roulements et guidages linéaires, transmissions hydrauliques, transmissions et automatismes pneumatiques et mécaniques. Avec 35 000 salariés, le syndicat pèse 7,8 milliards de chiffre d’affaires, dont 50 % est réalisé à l’export.